samedi 16 juin 2012

Trois-Rivières, chez nous

Comme je vous l'avait indiqué, nous avons posé nos valises à Trois-Rivières, une charmante petite ville de la Mauricie au Québec. Pourquoi ici ? Parce que nous nous y sentons bien, parce que cette ville est à taille humaine, qu'elle est suffisamment grande pour proposer tout les services essentiels (et plus encore) mais pas trop pour ne pas s'y sentir rapidement perdu. Et surtout, parce que nous y avons rencontré de charmantes personnes, qui nous ont apporté moult conseils, aides, découvertes et amitié.

Nous avions éliminé rapidement Montréal pour les raisons évoquées précédemment, il nous restait donc en lice Québec et Trois-Rivières. Le choix fut rude, car Québec offre aussi beaucoup d'avantages comparativement à Trois-Rivières : plus d'opportunités de logements et de travail, plus de services (panel plus large et varié), réseau de transport en commun plus développé, apport culturel certain (architecture, musées, etc...) et j'en passe (dont une amie qui nous a apporté un sacré coup de main doublé d'un accueil bien agréable lorsque nous sommes arrivés). Toutefois, pour ceux qui ne le savent pas, notre parcours personnel a amené notre couple à fuir la région parisienne dès que l'occasion s'est présentée. Il était donc primordial pour nous de retrouver l'ambiance "petite ville" que nous avions trouvé en plusieurs lieux de vie (Vichy, Roscoff en Bretagne, Honfleur), point auquel Trois-Rivières correspondait mieux. Ajoutez-y les raisons évoquées en début de ce billet, un coup de coeur pour la ville, un premier passage positif, des loyers moins élevés (au prix de salaires aussi moins élevés aussi, aaargl), un petit emballement pour cette ville et nous voilà installés. Ou presque.

Car oui, il a fallu chercher deux trois menues choses, comme un logement, un travail... Qui dit petite ville dit aussi moins d'opportunités de travail qu'à Québec. Oh, rien de dramatique non plus, il y a du travail ici comme partout ailleurs au Québec, mais juste moins d'employeurs potentiels. Par exemple, Cécile qui est massothérapeute (nom ici pour les masseuses, mais avec des possibilités bien meilleures, nous y reviendrons un de ces jours) avait le choix entre une petite dizaine d'établissements potentiels. Heureusement pour elle, la demande est importante et elle a su convaincre plusieurs employeurs de ses talents.

Côté logement, le choix reste quand même vaste et peu cher mais demande réflexion quand au positionnement que l'on souhaite. En effet, le réseau de transport en commun de Trois-Rivières est assez développé pour permettre des déplacements partout en ville, moyennant de bien planifier son parcours, d'être patient voire de ponctuer son trajet de passages pédestres. Car c'est là que le bât blesse : il faut bien avouer que les délais de passages ne sont pas aussi avenants que le maillage du réseau. Les différents lignes ont des passages réguliers allant de 30 minutes à plusieurs heures entre deux bus (notamment dès qu'on s'éloigne du centre et des quartiers commerciaux) avec des enchaînements incertains (une ligne part au moment où l'autre arrive au point de correspondance : retard ou avance ayant des effets "dramatiques").

La ville est divisée en quartiers, assez marqués (si j'ai bien compris, elle est le fruit de la fusion de plusieurs municipalités). Elle borde la rive nord du Saint-Laurent et est coupée en deux par le fleuve Saint-Maurice. A l'est, on trouve les quartiers du cap de la Madeleine et leurs petites maisons, son centre commercial, le sanctuaire Notre-Dame du Cap (magnifique église et son parc). A l'ouest du Saint-Maurice, bordé du fleuve (au sud) et de l'autoroute (au nord), c'est le centre-ville et la vieille ville, quartiers animés le long de la rue des Forges et du port. Encore plus à l'ouest et un peu au sud, c'est Trois-Rivières ouest (avec le magnifique pont Laviolette enjambant le Saint-Laurent) et Pointe du lac, quartiers tranquilles et quelque peu huppés, parsemés de commerces et proches d'un petit centre commercial. En remontant vers le nord, nous passons par des quartiers d'habitations, l'université de Trois-Rivières et son campus très vert, puis d'autres quartiers d'habitations et commerciaux.

Mais trêve de description, passons au photos !

Détail sur la façade d'un bâtiment proche du centre ville

Vue hivernale (mars) d'une rue du centre-ville vue depuis le parc jouxtant la mairie

Cathédrale de Trois-Rivières vue depuis le parc la séparant de la mairie

Centre-ville vu depuis la mairie

Pont Laviolette vu depuis un bateau (secteur pointe du lac)

Port et ballade avec en arrière plan des bâtiments du vieux Trois-Rivières

Détail du port

Parc Pie XII à Trois-Rivières Ouest (10 minutes à pied de chez nous), vu en mai

La même vue, mais fin mars, ça change tout !
Notre-dame du Cap

Intérieur de Notre-dame du Cap

Fontaine de l'île du lac du parc de Notre-dame du Cap (ouf, j'ai réussi à le dire !)

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