mardi 18 septembre 2012

Revue du reste d’août

En dehors des photos déjà parues, août a été riche d'autres évènements. Voici quelques extraits, pèle-mêle et entre autres choses.

Le parc national Jacques Cartier, au nord de Québec :

Esprit mal tourné ?
La vie en vert
Ouch...

Voici Tic, mais où est Tac ?
La nature vous salue !










Cette visite au parc Jacques Cartier a également été pour nous l'occasion de faire pour la première fois du canoë !




















Il y a aussi eu la journée de ballade sur le domaine du Baluchon, établissement multi-activités (hôtel, spa, ski de fond ou randonnée pédestre ou équestre, restaurant, pêche, etc..).


















Sans oublier plein d'autres choses : les contes de la crypte à Saint-Anne de la Pérade avec Mélanie et Jérôme, des ballades, glaces et bons moments en compagnie de Kathy, une agréable soirée à Québec avec Isabelle et son chum, restaurants, soirées hommes et femmes (chacun de son côté), le Moulin à images (projection sur les silos à grain du port de Québec dans une magnifique mise en scène) et bien d'autres choses... Août a été riche de découvertes et bons moments !

Rencontres et sourires à l'Île St-Quentin

Puisque nous vous avons parlé de notre rencontre avec les ours et que nos diverses sorties nous amènent souvent à rencontrer nos amis les animaux, on va vous parler d'un lieu que nous visitons régulièrement, pour le plaisir : l'Île St-Quentin. C'est un parc à Trois-Rivières, situé sur une île : passerelle d’interprétation pour se promener dans la partie nord de l'île (très boisée), sentiers en sous-bois, plage, marina... Un petit bout de paradis juste à côté de chez nous !

Voici quelques photos d'une de nos escapades en ces lieux, au mois d’août toujours :

Et noir aussi !
Gris ?



















Mais la photographe veille !
Je me cache...

lundi 17 septembre 2012

En direct !

Ou presque, puisque ce message n'a que deux jours de retard sur les photos qui vont suivre. Un exploit, quand on pense que nous avons dépassé deux mois de retard sur certaines informations à venir.

Mais revenons-en à nos moutons. Ou à nos ours noirs et à nos loups. Oui oui, ours et loups, animaux que nous avons eu la chance de rencontrer ce week-end ! Nous avons participé à un "safari ours noir", à savoir une séance d'observation de ces animaux dans leur milieu naturel, avec en tant que guide un véritable autochtone (ne parlez pas d'indien ici, ça ne plait pas). Il a également pu nous expliquer ce en quoi consiste la trappe (ça existe encore) : les trappeurs modernes sont plus à la croisée entre un garde forestier et un biologiste, surveillant les populations animales de la zone dont ils ont la garde et veillant à l'équilibre des espèces (en prélevant ou réintroduisant des individus au besoin).

Par la même occasion, nous avons eu diverses anecdotes sur son expérience, une explication sur l'attitude à adopter si nous venions à tomber nez à nez avec un ours (et on a appris que ces bestioles peuvent atteindre 55Km/h, donc ne comptez pas leur échapper en courant) et une foule d'autres détails sur la vie des ours.

Explication du déroulement des opérations : notre guide, avec l'aide d'un acolyte, appâte tous les jours les ours en disposant de la nourriture dans un secteur d'observation. Afin de pouvoir observer ces charmantes bestioles, le lieux a été soigneusement sélectionné selon divers critères :
-au fond d'un vallon, pour qu'on puisse les observer depuis une position plus haute et masqués.
-à proximité d'un cours d'eau : celui-ci couvre notre bruit afin de ne pas se faire repérer.
-derrière une petite "montagne" qui se trouve entre nous et le coucher du soleil : lorsque le soleil se couche (moment de l'observation), la chaleur accumulée au sol pendant la journée remonte, créant une sorte de courant d'air qui crée ce qu'on peu qualifier de "rideau odorant" afin de ne pas se faire repérer olfactivement. J'espère que vous me suivez, sinon les questions seront bienvenues en commentaires.
-à l'écart des sentiers de randonnée du parc de la Mauricie, endroit proche du lieu d'observation.
-enfin, notre guide avait sélectionné le lieu car il y avait repéré plusieurs sentiers créés par les ours (il nous a expliqué que ces animaux avaient tendance à suivre les mêmes chemins).

Les consignes étaient simples :
-arrivée proche du lieu d'observation, nous devions rester groupés et laisser le guide nous dicter notre conduite. Interdiction de paniquer (ahum...), puisque le guide se chargeait de gérer les éventuelles mauvaises rencontres avec un ours arrivant inopinément (heureusement, ils avaient reconnu le terrain avant notre arrivée pour limiter ce genre de désagréments).
-interdiction formelle de parler, pour ne pas se faire repérer et donc faire fuir les ours.
-nous étions entourés du guide et de son aide, armés au cas où cela s'avérait nécessaire (il nous a avoué n'avoir jamais eu besoin de tirer sur un ours).
-enfin, nous ne devions pas porter de parfum, s'être lavé avec un savon odorant ou quoi que ce soit d'autre qui puisse se faire sentir.

Et puisque nous avons été chanceux, nous avons eu tout loisir d'observer une mère accompagnée de ses trois oursons et même un loup ayant profité d'un moment d'absence des ours pour venir prendre sa part du butin (composé de restes de boucherie et de donuts... Doit-on en conclure que les policiers sont des ours mal léchés ?). D'ailleurs d'après notre guide, les donuts sont un met de choix qui attire facilement les ours des environs. Donc vous êtes prévenus : ne passez pas acheter de donuts avant de partir en randonnée sur un territoire de trappe...

Place aux photos. Vous nous excuserez pour la qualité parfois limite, mais entre la lumière manquante (nous étions le soir) allongeant les temps de pose, la distance (zoom optique à fond, recadrage et agrandissement numérique souvent nécessaire) et un appareil qui n'est qu'un compact (aussi bon soit-il), nous avons fait ce qui était possible. Sans compter, pour le loup, que ces bestioles bougent sacrément vite !













C'est à partir de là que la "famille ours" apparaît :













Et enfin, place au loup. Un seul individu, qui apparaîtra deux fois entre le passage des ours, juste le temps de voler un ou deux morceaux de viande. Comme il bouge vite, les photos sont mauvaises, désolé. D'après notre guide, il est fort possible que contrairement aux ours, les loups nous aient repérés bien avant de venir prendre leur part du butin, mais aient quand même tenté le coup (d'ou la présence d'un individu isolé et non d'une meute complète, ainsi que la vitesse du passage).



C'était absolument merveilleux comme instant. Une expérience rare, autrement plus intéressante qu'un zoo.

samedi 8 septembre 2012

Un extrait d’août : Boréalis

Ce n'est pas faute d'activités que le blog est peu rempli, mais faute de temps. En effet, le travail et les visites nous prennent beaucoup de temps, sans compte le quotidien, la planification, le temps passé avec nos amis (et ça, c'est bien agréable). Mais petit à petit, nous publierons les faits marquants, ou du moins un récapitulatif des grandes lignes.

Au mois d’août, il y a eu, entre autres choses, la visite de Boréalis. Ce musée, construit dans un ancien bâtiment de filtration d'eau de le production papetière trifluvienne, retrace l'histoire de toute l'industrie papetière au Québec, sous la vision de Trois-Rivières. Le bâtiment en lui-même est un des derniers survivants de l'ancien grand complexe de notre ville, joliment restauré et mis en valeur. Outre le musée, il dispose aussi d'une exposition et d'un bar avec vue sur le Saint Maurice (rivière se jetant dans le Saint-Laurent).

Un extrait du site du musée, qui présentera mieux que moi cette histoire :

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Mission
BORÉALIS est un lieu d’histoire et de mémoire qui aborde la trame sociale, économique et environnementale de l’industrie papetière au Québec, dans une perspective trifluvienne. Par le biais de ses expositions, de sa collection et de sa programmation, il œuvre à la sensibilisation des publics face aux patrimoines matériel et immatériel d’hier et d’aujourd’hui et provoque des réflexions sur les enjeux de demain.

Historique
Une grande saga industrielle

Depuis l'époque amérindienne, la position géographique de Trois-Rivières « à la croisée des cours d'eau dominants » fait de ce lieu un important poste d'échange et un endroit idéal pour le commerce. Forte de cet avantage, Trois-Rivières accueillera au milieu du 19e siècle plusieurs scieries, nouveau symbole de la prospérité économique mauricienne. S'ensuivra au 20e siècle l'arrivée de l'industrie des pâtes et papiers, propulsée par la demande sans cesse grandissante du papier journal. Cette histoire est notre histoire, à nous, Mauriciens et Mauriciennes. À travers BORÉALIS, ce sont ces quelques pages de notre mémoire collective qui seront mises en valeur. Dans un décor unique, les visiteurs auront le loisir de remonter le temps et de vivre l'épopée de l'industrie des pâtes et papiers. Ils seront ainsi mis en contact avec les principaux fleurons de notre identité : la rivière Saint-Maurice, la forêt et la grande industrie papetière.

Une désignation de la Commission des sites et monuments historiques du Canada

C'est le 3 août 2006 que le gouvernement du Canada a désigné l'Industrie des pâtes et papiers du Québec à titre d'Évènement historique national au Canada. La plaque commémorant cet évènement a été dévoilée au parc portuaire au mois de mai 2008. L'industrie des pâtes et papiers du Québec allait donc joindre les rangs des événements historiques nationaux du Canada comme l'arrivée de Jacques Cartier à Gaspé, la construction navale à Québec, le commerce des fourrures à Lachine, la Grande Paix de 1701 et l'arrivée des Ursulines à Trois-Rivières. Cet évènement historique national pourra désormais être interprété dans un lieu digne de son importance : BORÉALIS.

Un bâtiment chargé d'histoire

L'usine de filtration de la Canadian International Paper (CIP) a été construite au début des années 1920. Elle servait à l'époque à pomper, à filtrer et à entreposer l'eau qui alimentait quotidiennement la papeterie. Au milieu des années 50, elle pouvait traiter quotidiennement plus de 20 millions de gallons d'eau afin d'assurer la production des 1000 tonnes de papier journal par jour.

Au fil des ans, elle a conservé un degré élevé d'authenticité, puisque son architecture et ses mécanismes internes ont été préservés. Qui plus est, l'usine de filtration est, à ce jour, un des seuls bâtiments encore existants à pouvoir témoigner de la naissance des pâtes et papiers à Trois-Rivières. En 2006, elle a été désignée comme site du patrimoine par la Ville de Trois-Rivières.

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Cette visite, effectuée en compagnie de Kathy, fut fort intéressante. Notamment, un passage "travaux pratiques" pendant lequel nous avons chacun confectionné notre propre feuille !

Place aux photos (comme d'habitude, cliquez dessus pour les agrandir) :

Les dernières photos, les plus sombres, ont été prises dans l'ancienne cuve de stockage de l'eau, avec son bel éclairage.