samedi 11 août 2012

Le Festiquoi ?

Le blog a été peu actif ces derniers temps... Oui, je sais, vous attendiez impatiemment notre prose. En fait, nous avons été fort occupés ces dernières semaines. Nouvelle job, tourisme, adaptation au clavier canadien anglophone (ça pique les mains lors de la frappe et les yeux lorsque les caractères s'affichent à l'écran)... Nous reviendrons rapidement sur ce dernier mois une autre fois, mais sachez que Trois-Rivières est une ville très vivante où milles choses s'offrent à notre curiosité ! Détaillons-en justement une : le Festivoix !

Qu'est-ce que cette chose ? Un grand festival de musique, multi-scènes et multi-genres. J'entend par là qu'il y a plusieurs concerts chaque jour, parfois en même temps, avec différents genres musicaux. Pas le temps de s'ennuyer, c'est très prenant, il faut faire des choix (parfois hasardeux face aux artistes que nous ne connaissons pas ou qui débutent), bien planifier ce qu'on souhaite écouter (merci Cécile), composer avec ses amis si on désire le faire en groupe... Et tout ça pendant près de deux semaines et pour une poignée de Dollars si on prend son passe à l'avance (ce que nous avons eu la sagesse de faire).

Bien entendu, puisque vos serviteurs sont des adeptes de tout plaisirs, le Festivoix ne nous a pas empêché de pratiquer d'autres activités la journée, puisque les concerts avaient essentiellement lieu en fin de journée.

Décomposons maintenant tout ceci avec un petit florilège des artistes que nous avons eu la chance de voir. N'hésitez pas à cliquer sur les photos pour profiter des points de vue en vision extra-large !

Jeudi 28 juin.

Nous aurions pu aller voir Isabelle Boulay. Oui, nous aurions pu, mais nos goûts diffèrent vraiment de cette artiste (quoiqu'il parait qu'elle fait autre chose que de la variété braillarde, puisqu'on nous a indiqué qu'elle a composé dans le style country lors du Festivoix). A la place, nous nous sommes baladés pour profiter des spectacles de rues qui proposent des artistes débutants, peu connus ou locaux sur de petites scènes à même la rue. Fort agréable.

Puis nous avons été à la scène du jardin des Ursulines, pour voir un court concert de Jozée Dévoua, artiste reprenant des classiques de la chanson internationale en jazz.

Il faut dire que cette journée avait été ponctuée par une journée de travail fort chargés pour Cécile, qui était dans sa première semaine d'une nouvelle job (icitte, on parle de job au féminin). Et ce travail s'est avéré fort intéressant, puisqu'elle s'y plait et y travaille toujours.

Vendredi 29 juin.

Les hostilités commencent fort ce jour là, avec les très connus Cowboys Fringants. Ce groupe canadien fait de la musique dans le genre pop/rock, avec un succès qui s'exporte un peu partout. Leur prestation scénique est haute en couleur, dynamique et s'avère être un vrai spectacle et non seulement un concert. D'ailleurs, ils ont bénéficié de la plus grande scène de Festivoix.











Samedi 30 juin.

Nous avons entamé cette journée par un concert de Gretchen Parlato et ce fut un véritable coup de coeur ! Cette artiste jazz a en effet un style, une profondeur absolument remarquables. Sa voix est envoutante, ses musiciens sont excellents, elle capte le public et nous fait entrer dans un véritable univers qui lui est propre. Du grand jazz, surement l'un de nos meilleurs moments au Festivoix. Nous avons également été filmés avec Katy Kat, une de nos amies dont vous trouverez les blogs en liens.












Si vous nous trouvez sur cette vidéo, ne vous fiez pas à nos têtes, nous avons réellement apprécié ! Je ne sais pourquoi nous tirions de telle tronches...

Nous avons ensuite retrouvés Jérôme et Mélanie, pour profiter du spectacle de Florence K. Cette artiste, tablant sur le jazz, la salsa et mélangeant également d'autres genres, crée une sorte de grand spectacle populaire avec ses musiciens. Dynamique, elle sait faire participer son public. Ce n'était pas un coup de coeur, mais il fallait quand même la voir juste pour l'ambiance qu'elle sait générer.




















Enfin, nous avons finit avec Jean Leloup, qui déplace les foules ! A tel point que nous avons quitté le concert plus rapidement que prévu face à l'afflux massif de public. Mais nous avons quand même pu profiter un peu du concert et surtout se rendre compte que ses textes ne riment souvent à rien, ou presque, ce qui fait un ensemble fort surprenant. Mais qui est Jean Leloup ? Rappelez vous de cette chanson : 1990 (cliquable, pour réveillez votre mémoire).

Dimanche 1er juillet.

Cette journée s'est passée avec Mélanie et Jérôme ainsi que leurs enfants, à visiter une écluse, son parc et une exposition d véhicules anciens. Forcément, après ça, la soirée s'est limité à un seul concert, oui mais pas n'importe lequel puisque nous avons vu les Frères Lemay ! Chanson populaire québécoise, les Frères Lemay composent des textes drôles, accompagnés de mélodies accrocheuses évoquant l'ancien temps. Mais ça n'est pas vieillot pour autant, car ils distillent sur scène une bonne humeur prenante, n'hésitant pas à se déguiser et jouant avec les mots pour notre plus grand bonheur. Assurément l'une de nos plus belles découvertes, avec Gretchen Parlato.












Nous avons également souhaiter aller découvrir Gregory Charles, un artiste "qui sait tout faire" québécois. Très populaire ici, nous avons quitté les lieux avant son arrivée (en hélicoptère s'il-vous-plait) : trop de monde, trop populaire. Mais nous avons eu l'occasion de le voir en prestation scénique lors d'un autre festival, de blues cette fois ! Et nous vous en reparlerons donc (sous peu j'espère, si on a assez de temps pour le blog).

Et juste pour le plaisir des yeux, bien que ce soir hors sujet :












Lundi 2 juillet.

Nouvelle journée de dur labeur pour Cécile, donc opérations réduites. Mais sur mon insistance, nous avons quand même été profiter d'un hommage à l'homme en noir, Jonnhy Cash ! C'était réalisé par David James and Big River et assez proche de l'esprit original. Pas de photos cette fois-ci, nous avons juste profité du plaisir des yeux et des oreilles.

Mardi 3 juillet.

Journée relâche pour le Festivoix ! La seule journée sans concerts.

Mercredi 4 juillet.

Relâche pour nous cette fois-ci ! Il faut dire que le travail de Cécile se compose de 40h par semaine sur 4 jours, soit 10h par jour... Imaginez un peu après une journée à masser dans quel état je la récupère ! Mais elle a le sourire aux lèvres grâce à une patronne fort sympathique (dixit Cécile, je n'ai jamais rencontré sa patronne) et un travail qui la passionne.

Jeudi 5 juillet.

Une soirée autour d'une tite bière en bonne compagnie après une semaine de 40h effectuée ! Il faut dire aussi que le concert qui nous intéressait (Les Portageux, musique paillarde québécoise) était un peu trop tard... Dommage ! Heureusement, nous les avions préalablement vus lors de la fête nationale du Québec et dans une animation de rue dans le centre-ville.

Mais avant tout, il y avait eu une ballade en centre ville pour tenter d'apercevoir les Triaz, trois jeunes femmes chantant de la pop jazzifiante populaire a cappela. Sans succès, mais nous avons vu les VoxA4, leurs grandes "concurrentes" (style approchant) !

Vendredi 6 juillet.

Soirée Christine Tassan et les Imposteures sur la scène jazz ! C'est léger, ça se laisse écouter, les quatre interprètes et musiciennes laissent éclater une belle complicité... Fort agréable pour se laisser porter au grès de la douce chaleur estivale.




















Samedi 7 juillet.

Les Charbonniers de l'Enfer... Etonnament, je n'en garde pas de souvenir net, si ce n'est qu'ils m'ont évoqué les Portageux. Non, nous n'avions pas bu avant, bande de mauvaises langues ! Cécile donnera eut-être son avis dans un billet ou un commentaire à venir.

Avant ceci, nous avons ENFIN pi voir les Triaz ! Et il faut l'avouer, elles sont assez touchantes, pleines d'une fraîcheur de vivre démontrant leur plaisir à chanter et à partager ce qu'elles aiment.

Dimanche 8 juillet.

Le final, dernier jour du Festivoix et une journée en douceur pour ne pas se fatiguer avant une nouvelle et dure semaine à venir. Nous avons toutefois profité d'une soirée entre amis en appréciant Emilie Claire Barlow, chanteuse jazz on ne peut plus classique accompagnée d'un orchestre. Elle s'est plue à reprendre des classiques pour emporter le public, mais nous gardons une nette préférence pour notre premier coup de coeur jazz.













Et pour faire bonne mesure, nous avons finit avec Guy Brière, la relève au coeur du Festivoix. Nous n'avons pas vraiment accroché, mais il faut dire que certains artistes précédents étaient simplement fantastiques.











Sur ce, nous allons préparer dans d'autres notes la suite de nos périples de ces dernières semaines et allons essayer de compléter ce blog plus régulièrement.